Communiqué de presse

Conseil des Ministres de l’Agriculture

Réunis ce lundi 10 novembre en Conseil des Ministres de l’Agriculture et de la Pêche de l’Union européenne, Willy Borsus, Ministre fédéral de l’Agriculture, René  Collin, Ministre wallon de l’Agriculture, et Joke Schauvliege, Ministre flamande de l’Agriculture,  ont signalé au nouveau Commissaire en charge de l’Agriculture, qu’il était crucial de prendre des mesures pour réduire les effets économiques catastrophiques de l’embargo russe sur les produits agricoles européens.

En effet, les producteurs belges de légumes et de fruits, de lait et de viande tant porcine que bovine ont été et continuent à être durement touchés par cette crise.

La Belgique, par la voix de ses 3 ministres de l’agriculture, s’ est fermement opposée à ce que les agriculteurs soient pénalisés deux fois. Une première fois par la réduction des prix de marché et une seconde fois par le fait qu’ils financeraient aussi les mesures de marché par une mobilisation de la réserve de crise.

Pour les ministres, d’autres moyens doivent être mobilisés pour financer les réponses à cette crise dont le secteur agricole est la victime mais n’est nullement responsable. La Belgique a donc demandé à la Commission d’en tenir compte et d’adapter ses propositions de budget 2015 en ce sens. Notre pays s’est associé  aux  21 délégations qui signeront une déclaration réaffirmant cette position au Président du Conseil Ecofin.

Willy Borsus, René Collin et Joke Schauvliege ont également adressé un courrier commun au Premier Ministre, au Ministre des Affaires étrangères, au Ministre des Finances et au Ministre du Budget afin que cette position soit défendue par la Belgique lors du Conseil Ecofin organisé ce 14 novembre.

Pour les ministres belges de l’Agriculture : «  Les producteurs doivent être correctement dédommagés pour les pertes encourues.  Les niveaux de compensation actuels sont insuffisants et devraient être améliorés. Les moyens budgétaires nécessaires pour financer ces “dommages indirects” de la crise ukrainienne ne doivent pas être supportés par le budget agricole.  Nous avons donc insisté sur la nécessité d’activer toutes les formes de soutien de marché pour les secteurs dont les prix continuent à se dégrader.»