Loi sur les soldes : le Gouvernement évalue la situation
Le Gouvernement procède à une analyse de la loi sur les soldes. Au programme : être à l’écoute des acteurs, des secteurs et des consommateurs.
La période pendant laquelle des ventes en solde sont autorisées, est remise en cause par certains. C’est pourquoi le Ministre de l’Emploi, de l’Economie et des Consommateurs Kris Peeters et le Ministre des Classes moyennes, des Indépendants et des PME Willy Borsus ont demandé une évaluation globale de la situation. Les Ministres ont entendu l’appel de certaines organisations. Ils vont donc à présent se concerter avec tous les secteurs concernés afin de connaitre leurs analyses et leurs demandes réelles. De nombreux éléments sont à prendre en compte dans ce dossier : la période à laquelle les soldes sont autorisées légalement, le commerce dans les zones frontalières, l’attention au commerce de proximité, le comportement des consommateurs, mais aussi le développement du commerce électronique, etc.
Pour les Ministres, il est capital d’entendre toutes les parties avant d’arrêter une position commune et qui convienne à tous. Les prochains mois seront donc consacrées à la concertation.
Le Ministre des Classes moyennes, des Indépendants, des PME Willy Borsus déclare : « Nous vivons dans un monde qui évolue en permanence. Il est bien sûr important de tenir compte des changements de comportement et des attentes des consommateurs. Cela doit se faire de façon équilibrée au regard de l’activité des commerçants, des indépendants et des PME qui constitue le cœur de nos villes et de nos quartiers. C’est pourquoi il a été demandé au Conseil supérieur des Indépendants et des PME et au Conseil de la Consommation de se prononcer dans ce dossier. Leurs avis sont attendus d’ici quelques mois. ».
Le Ministre de l’Emploi, de l’Economie et des Consommateurs Kris Peeters va dans le même sens : « La question de reculer la période des soldes est en effet sur la table. Les périodes des soldes sont très bien intégrées dans le paysage commercial belge. C’est pourquoi, avant de prendre une décision dans ce dossier, il est capital d’avoir une vue globale sur tous les aspects et sur la vision des organisations de consommateurs, ainsi que des organisations sectorielles concernées par la vente en solde. Nous devons en effet être certains qu’un déplacement de la période sera largement soutenu et ne mènera pas à des effets négatifs pour les commerçants et pour les consommateurs. »
Rappelons que, en 2014, le commerce affichait un chiffre d’affaires de 423 milliards d’euros en Belgique[1].