Willy Borsus souhaite renforcer les exportations vers le Brésil

Les deux Ministres de l’Agriculture se sont rencontrés ce mercredi à Bruxelles pour avancer sur un certain nombre de dossiers agricoles. Lors de cette rencontre, le Brésil a exprimé son intention de réduire la charge administrative liée à l’évaluation des dossiers d’exportation en cours. C’est une bonne nouvelle pour la Belgique qui, si elle est un ‘petit pays’, est toutefois un acteur important du secteur agro-alimentaire pour lequel l’exportation est primordiale. Ces mesures seront certainement bénéfiques pour nos exportateurs.

La Belgique exporte d’ailleurs déjà actuellement pour 150 millions € de produits agricoles vers le Brésil.

Les Ministres ont abordé les dossiers suivants :

- Poires : la Belgique a entrepris des démarches depuis août 2014 pour pouvoir exporter ses poires au Brésil. La rencontre d’hier a permis d’avancer sensiblement. Un accord de principe pourrait aboutir dans les jours qui viennent. Les premières exportations pourraient alors commencer dans quelques semaines. Le Ministre Borsus a insisté sur le fait que la production de poires belges était complémentaire avec la production de poires brésiliennes étant donné qu’elles sont récoltées à des saisons différentes.

- Gélatine : les demandes d’importation de produits de faible risque sanitaire pourront désormais bénéficier de facilités et de flexibilité. Ainsi, une visite d’inspection sur place pourrait ne plus être obligatoire. Cela devrait également faciliter les échanges.  

- Produits laitiers : l’exportation de produits laitiers belges vers le Brésil existe déjà, mais d’autres sociétés souhaitent également exporter vers le Brésil et certaines entreprises cherchent à diversifier leur assortiment de produits sur le marché brésilien. La Belgique espère que l’approbation de nouveaux producteurs laitiers belges et de nouvelles catégories de produits puisse avoir lieu à l’aide d’une procédure simplifiée basée sur l’expérience positive du marché existant.

Si le Brésil est un grand exportateur de café, sucre, tabac en feuilles, maïs, farine de soja, bois, cuirs et peaux, de viande de bœuf (Hong-Kong, Venezuela, Egypte, Iran), viande de porc (Russie, Ukraine, Chine) et poulet (Russie surtout), il est aussi considéré, par les producteurs européens, comme un marché de consommateurs de plus en plus important.

« Je suis convaincu que cette rencontre et la signature de ce MoU améliorera l’étroite collaboration et l’échange de connaissances et de bonnes pratiques tout particulièrement en matière de contrôle vétérinaire et phytosanitaire de l’importation et de l’exportation. Je suis certain qu’une telle collaboration facilitera le commerce de produits agricoles et de denrées alimentaires sains et de grande qualité entre nos deux pays étant donné que les ports de Santos et d’Anvers sont respectivement les principales portes d’accès à l’Amérique du sud et à l’Europe. » a précisé Willy Borsus.